Scutellaire, bétonica, scutellaria baicalensis, parties aériennes
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Description
Scutellaire
Indications
Soulager la nervosité, les tics nerveux, l'insomnie, les spasmes musculaires, les symptômes du syndrome prémenstruel.
Historique de la scutellaire
Le genre botanique Scutellaria comprend plus de 300 espèces qui poussent sous les climats tempérés et tropicaux du sud-est de l’Asie, et en Amérique du Nord en passant par l’Europe. L'espèce S. laterifolia est une plante exclusivement américaine et l'histoire de ses usages médicinaux est circonscrite aux États-Unis et au Canada.
Les Amérindiens la considéraient comme un calmant, un sédatif et un tonique du système nerveux. C'est d'ailleurs à ce titre que les herboristes américains l'ont adoptée à leur tour vers la fin du XVIIIe siècle. La scutellaire faisait alors partie de nombreuses préparations pharmaceutiques destinées à favoriser le sommeil, à calmer les crises d'hystérie et les convulsions épileptiques et à soigner la rage ou divers autres troubles neurologiques. On reconnaissait à la plante des vertus thérapeutiques tant pour le traitement des douleurs névralgiques que pour les troubles fonctionnels du système nerveux, y compris chez les enfants.
Ces usages médicinaux sont tombés graduellement dans l'oubli avec l'apparition des opiacés, des benzodiazépines et d'autres molécules de synthèse. Si bien qu'on n'a jamais entrepris d'étude pharmacologique d'importance sur le mode d'action de la scutellaire.
De nos jours, la plante est également cultivée en Europe où certaines traditions herboristes l'ont adoptée. En Médecine traditionnelle chinoise, on emploie les racines d'une autre espèce du même genre botanique, la Scutellaria baicalensis, principalement pour traiter les maladies inflammatoires.
Recherches sur la scutellaire
Nervosité, agitation, insomnie. On ne dispose que d’un seul essai clinique préliminaire qui démontre les effets anxiolytiques (réduction de l’anxiété) de la scutellaire sur l’homme. Il a été réalisé à double insu sur un échantillon restreint de 19 volontaires à qui l’on a donné une seule dose de 200 mg de plante séchée à froid ou un placebo1. On attribue l’action de la plante aux nombreux pigments flavonoïdes qu’elle contient. Ces derniers se fixeraient sur les mêmes récepteurs du cerveau que les benzodiazépines, ces molécules synthétiques qui constituent la substance active d'une multitude de calmants modernes. Bien que l’effet ait aussi été observé chez les rats, l’ensemble de la preuve scientifique reste très faible.