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Schisandra Chinensis, schizandra, BAIES

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Description

Schisandra Chinensis : vertus

Schisandra Chinensis est une plante utilisée traditionnellement en Chine et en Russie. Adaptogène, elle possède de nombreux bienfaits permettant de lutter contre le stress et la fatigue notamment. Schisandra est aussi particulièrement prometteuse dans la protection du foie, dans le traitement du cancer et du diabète.

Sommaire

Les baies de Schisandra

Schisandra Chinensis ou Wuwei Zi (baies), en chinois, est une liane qui appartient à la famille des illiciacées, au même titre que la badiane (ou anis étoilé). Elle pousse en Asie et notamment en Chine et en Russie. C’est dans l’histoire de ces deux pays que l’on retrouve la majorité de ses usages traditionnels. Au-delà de son fruit comestible, la plante est utilisée depuis des centaines d’années dans les pathologies gastriques, respiratoires et cardiovasculaires.

Elle est également réputée dans la pharmacologie traditionnelle pour améliorer les performances physiques et mentales, pour améliorer la vision, pour protéger le foie, pour ralentir le vieillissement

On appelle aussi les fruits de schisandra "baies aux cinq saveurs", car elles ont la particularité de regrouper les saveurs sucrés, salées, piquantes, amères et aigres. Les baies sont également appelées "wuwei zi". Schizandra fait partie de la catégorie très sélecte des plantes dites adaptogènes. Ces plantes ont la faculté extraordinaire de s’adapter à tout type de stress. Elles confèrent donc également à ceux qui l’utilisent la capacité à mieux faire face aux situations de stress.

Principes actifs

Schisandra est riche en composés actifs : terpénoïdes, acides phénoliques, flavonoïdes, polysaccharides… Une richesse biochimique qui lui confère la plupart de ses bénéfices pour la santé. Parmi les polyphénols, on distingue surtout l’action exceptionnelle de ses lignanes. Schisandrines, désoxyschisandrine, gomisines, schisanthénol… Il existe un si grand nombre de composés identifiés parmi ces lignanes que la nomenclature scientifique n’est elle-même pas toujours très claire sur leurs noms1!‌

Propriétés et bienfaits

Action anti-diabétique

La pulpe du fruit de schizandra a révélé une activité inhibitrice des enzymes alpha-glucosidase (de porc) et alpha-amylase (de rat)2‌. Celle-ci a pour principal rôle de rendre les glucides alimentaires absorbables dans le tube digestif. Ceci a donc pour effet de faire grimper la glycémie (taux de sucre sanguin) et à terme, de déclencher ou d’aggraver un diabète. Efficaces in vitro pour diminuer cette glycémie, ces vertus ont ensuite été vérifiées in vivo sur le taux de sucre sanguin des rats à qui on avait administré un extrait de la pulpe de schisandra.

L’extrait de schizandra et ses lignanes inhibent également l’une des voies rénales d’absorption du glucose et d’augmentation de la glycémie3‌. En outre, un polysaccharide se montre efficace (sur des cellules de foie de rat) pour améliorer l’action d’un transporteur de glucose4‌. Celui-ci permet d’amener le glucose vers les cellules qui peuvent l’absorber grâce à l’insuline, plutôt que le laisser se libérer dans le sang. Des actions sur l'absorption du glucose prometteuses dans le traitement du diabète en général.

Dans une autre étude menée sur des rats diabétiques, l’administration d’huile de schisandra chinensis a eu un impact positif sur l’activité des cellules bêta du pancréas5‌. Il s’agit des cellules qui sécrètent l’insuline, dans les îlots de Langerhans. Par conséquent, la glycémie des rats concernés a diminué de façon significative. Dans la même étude, l’extrait de schizandra ralentissait également la mort des cellules des îlots de Langerhans.

Toujours du côté du pancréas, des chercheurs ont démontré qu'il permettait de diminuer la résistance à l’insuline, dans des cellules de souris6‌. Cette résistance est l'un des facteurs aggravants du diabète.

Enfin, la schisandrine se révèle efficace pour protéger les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins. Celles-ci peuvent faire l'objet de dommages causés par une hyperglycémie régulière7‌.

Métabolisme des lipides et protection du foie

La schisandrine B réduit la quantité de lipides dans les adipocytes (les cellules qui stockent la graisse dans l’organisme). Une observation réalisée sur des souris. La même molécule réduit la taille des adipocytes sous-cutanés, leur poids et a provoqué une perte de poids chez ces souris8‌. Une piste intéressante pour traiter ces problématiques, retrouvées dans le cas de l’obésité. Le rôle de schisandra dans la régulation des adipocytes pourrait même se trouver au niveau moléculaire. En effet, des chercheurs ont montré qu’elle pouvait réguler l’expression de gènes impliqués dans la formation des cellules graisseuses9‌.

Par ailleurs, chez des hamsters, l’extrait de schisandra a occasionné une baisse des taux de “mauvais” cholestérol, de cholestérol total et de triglycérides. Ceux-ci sont des lipides complexes qui augmentent le risque cardiovasculaire lorsqu’ils sont présents en excès dans l’organisme. En outre, on observe aussi dans cette étude une réduction de la résistance à l’insuline à nouveau, une diminution des lipides dans le foie ainsi qu’une réduction de l’inflammation dans le foie10‌.

Le schizandra peut être protecteur vis-à-vis du foie : en augmentant l'activité des enzymes hépatiques, un extrait de la plante limite les effets néfastes de l'alcool11‌. Un effet prometteur dans le traitement notamment de la stéatose hépatique non alcoolique (ou "NASH"). Une étude a par ailleurs été réalisée sur des patients indonésiens atteints de pathologies du foie. Un extrait de schisandrine C a montré un effet potentiel sur l'insuffisance hépatique liées à ces pathologies12‌.

Propriétés antimicrobiennes

L’huile tirée des graines de schisandra a montré une efficacité contre plusieurs souches bactériennes in vitro. Parmi celles-ci, Escherichia Coli (responsable d’infections gastro-intestinales), Bacillus Cereus (intoxications alimentaires), Enterobacter Aerogenes, Serratia Marcescens et Micrococcus Luteus (infections nosocomiales)13‌. Une autre étude effectuée sur des cellules humaines a révélé une efficacité contre les souches responsables de la chlamydia et de certaines infections respiratoires14‌.

En outre, son activité contre les bactéries alimentaires n’est pas en reste. Elle a montré in vitro une capacité à lutter contre Salmonella Enterica et Listeria Monocytogenes qui comme leur nom l’indique sont responsables de la salmonellose et de la listeriose. Sont aussi concernées par l’effet antibactérien : le bacille responsable de la fièvre typhoïde ainsi que Staphylococcus Aureus, une bactérie très commune à l’origine de nombreuses infections (furoncles, panaris, pneumonies, infections urinaires…)15‌

Des chercheurs ont aussi mis en évidence le rôle potentiel de la schisandrine B et de la désoxyschisandrine dans la réplication du VIH (virus de l’immunodéficience acquise)16‌. Des preuves encore maigres mais porteuses d’espoir dans le cadre de la recherche de nouvelles cibles thérapeutiques du VIH.

Anti-cancer

Les propriétés anti-prolifératives de certains composés de Schisandra ont été observés sur plusieurs lignées cellulaires cancéreuses : cancer du foie (gomisine)17, du poumon18 et du sein (schisandrine B)19‌. Pour l’essentiel dans ces lignées, on observe la promotion du suicide chez les cellules cancéreuses, c’est-à-dire une activité pro-apoptotique.

La gomisine A de son côté inhibe la prolifération des cellules de cancer colorectal, sans effet sur les cellules saines20‌. On observe dans la même étude la prévention de la formation de métastase, c’est-à-dire la migration des cellules tumorales. Le potentiel de schizandra pour promouvoir la mort des cellules cancéreuses se confirme dans une autre étude réalisée sur des cellules tumorales du foie21‌. C’est même une voie thérapeutique supplémentaire qui est mise en évidence, pour un autre composé de schizandra, un polysaccharide (glucide complexe). Avec toujours au coeur du mécanisme une action pro-apoptotique. Par ailleurs, des chercheurs ont également mis en évidence le rôle de schisandra dans le suicide cellulaire des lignées ovariennes22‌. C’est ici la désoxyschisandrine qui exerce son action.

Enfin, l’action préventrice de la métastatisation évoquée précédemment a également été observée in vivo chez des souris23‌. La schisandrine B (une lignane) semble empêcher la formation de métastase de tumeurs pulmonaires et osseuses. Le mécanisme reposerait sur l’inhibition de la transformation des cellules épithéliales (bien distinctes) en tissu mésenchymateux (réseau indistinct de cellules, plus enclin à migrer et donc à métastaser).

In vitro, le même composé se révèle capable d’empêcher la métastatisation dans une forme de cancer du poumon. Les études cliniques manquent aujourd’hui pour confirmer ces activités très prometteuses et leur exploitation dans le traitement du cancer.

Antioxydant et anti-âge

Schisandra montre d’exceptionnelles propriétés antioxydantes. Celles-ci se révèlent dans le cas de la photoprotection de la peau. En effet, celle-ci est sujette à une oxydation importante sous l’effet des rayons UV du soleil. Des études ont donc montré que les schisandrines B et C protégeaient les cellules cutanées de rat24‌ et les kératinocytes25‌ (cellules épidermiques que l’on retrouve aussi dans les ongles, les poils et les cheveux). La schisandrine B diminue la mort cellulaire chez ces dernières, et limite les dommages oxydatifs sur l’ADN et directement sur les cellules.

La schisandrine B montre aussi l'activité antioxydante et protectrice des mitochondries. Ce sont des composants cellulaires responsables de la production d’énergie, et fortement impliqués dans le vieillissement de l’organisme. Chez des souris, la schisandrine B ralentit le vieillissement et montre même une amélioration de la survie chez les individus vieillissants26‌.

La gomisine A a également montré des capacités antioxydantes, réduisant le vieillissement de cellules in vitro27‌.

Rôle neuroprotecteur

Le vieillissement s’exprime aussi par un déclin cognitif naturel. Chez des rats, l’administration d’un extrait de schisandra a amélioré ce déclin de manière significative, suggérant un effet neuroprotecteur conséquent28‌.

Cet effet neuroprotecteur a aussi été constaté dans le cas de la maladie d’Alzheimer. L’effet d’huiles tirées de la tige de schizandra a montré un effet positif sur un grand nombre d’indicateurs présents chez des rats atteints de la maladie d’Alzheimer29‌. Une autre étude pilotée in vitro montre un effet protecteur de la schisandrine sur les cellules nerveuses dans le cas de la maladie d’Alzheimer à nouveau30‌.

Enfin, des chercheurs ont étudié l’effet de la schisandrine B sur les neurones, atteints d’inflammation dans la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Cette molécule exerce bien un effet protecteur via une baisse de cette inflammation31‌.

Énergie et endurance, physique et mentale

On a jusqu’ici essentiellement étudié l’effet de schisandra sur le gain d’énergie chez les chevaux de course. Son administration a entraîné une baisse d’acide lactique (réduisant les tensions musculaires et améliorant la récupération). Dans la même étude, les performances se sont vues accroître et l’augmentation de la fréquence cardiaque a été limitée32‌. Une seconde étude abonde dans ce sens et montre aussi que la fréquence respiratoire est normalisée33‌.

Par ailleurs, une étude a été conduite sur une centaine de sportifs. Schisandra aurait augmenté certains indicateurs de performance (libération d’oxyde nitrique et de cortisol). Un effet confirmé par une augmentation des performances observées34‌.

Côté mental, ses bienfaits ont été assez peu documentés dans la science récente. Une étude a répertorié toutefois l’effet positif de plusieurs adaptogènes, parmi lesquels schizandra, sur la gestion du stress et les performances mentales. Ce qui est probablement lié à des réponses moléculaires et hormonales complexes35‌. Ces effets sont prometteurs mais doivent être étudiés plus avant sur l’homme.

Anti-inflammatoire

Son rôle anti-inflammatoire s’observe notamment dans le cas de l’arthrose36‌. En effet, un extrait de la plante diminue la production de molécules inflammatoires (cytokines et facteurs tnf-alpha). Cela occasionne donc une protection des chondrocytes, les cellules qui constituent le cartilage. Par ailleurs, la désoxychisandrine a montré un impact positif sur des souris atteintes de colite ulcéreuse37‌. On observe une réduction des symptômes due à une inhibition de l’inflammation notamment.

Action immunomodulatoire

Des chercheurs ont soulevé un effet limitant de schisandra sur le taux d’immunoglobulines E, impliqué dans la réaction d’asthme allergique38‌. Deux autres études ont montré un effet plus global sur l’action des phagocytes39‌ (globules blancs impliqués dans la réaction immunitaire immédiate) et sur la prolifération des splénocytes40‌ (qui se transforment en globules blancs par la suite).

Dépression et état dépressif

L’effet de schisandra pour lutter contre l’état dépressif a été documenté chez des souris41‌. Elle montre un effet antidépresseur qui pourrait être lié aux circuits de la dopamine et de la noradrénaline (ceux-ci sont sous exprimés dans le cas de la dépression).

Symptômes de la ménopause

Une étude randomisée en double aveugle sur 36 femmes a montré les bienfaits de schizandra sur les symptômes de la ménopause42‌. Parmi les symptômes concernés, les bouffées de chaleurs, la transpiration excessive et les palpitations cardiaques.